L’idée est simple et pourtant lumineuse. Partant du constat qu’il n’y a plus assez de place dans les ports de plaisance pour accueillir ne serait-ce qu’un petit voilier, Paolo Vitelli, le PDG des chantiers Azimut–Benetti a décidé de créer des ports pour ses yachts. Et des ports, il en faut pour protéger le « Lionheart », un yacht ultra luxueux, fleuron des chantiers Azimuth. D’une longueur de 63 mètres, doté d’une piscine de 35 mètres carrés chauffée, ce yacht est personnalisable à l’envie et selon les folies de ses commanditaires. Impossible néanmoins de connaître son prix, puisqu’il n’existe aucun modèle de série.
Le groupe Benetti-Azimut fabrique plus de 600 yachts de croisière chaque année, longs de 9 à 70 mètres. Ces véritables palaces flottants sont achetés, pour l’essentiel, par des Européens et des Américains fortunés. Sachez tout de même qu’il faut débourser 340 000€ pour un 9 mètres!
L’histoire d’Azimut-Benetti est le fruit d’une une alchimie détonante entre imagination et marketing, artisanat et high-tech. Premier coup de génie, la création d’un réseau mondial de vente qui compte aujourd’hui 128 concessionnaires dans une soixantaine de pays. Seconde trouvaille, un excellent service après-vente. Sans parler de toute une série d’atouts que l’on trouve habituellement dans les voitures de luxe: tableaux de bord ergonomiques, sièges électriques, bruyère surchoix… Pour l’ouverture des toits, on utilise le système «hard-top», celui de la Mercedes S1.
Cette parfaite illustration du luxe a l’élégance de ne pas être tape-à -l’oeil, comme en témoignent les capteurs de proximité qui préviennent le capitaine à l’approche du quai durant l’amarrage. Ou encore le système de vidéo-surveillance nocturne qui permet de lire l’heure sur une montre placée à 12 kilomètres de distance.