Le14 novembre dernier, se déroulait au Grand Théâtre, l’événement majeur de la rentrée, la remise du Grand Prix de l’horlogerie de Genève, sous la présidence de la Ville de Genève et de l’Etat de Genève. Le grand gagnant de cette 7ème édition, Richard Mille qui remporte la prestigieuse Aiguille d’Or, qui couvre toutes les catégories en compétition, pour sa montre RM012. Concourant dans la catégorie reine des montres à complications, La RM012, une édition limitée à 30 exemplaires, a été retenue et primée par un jury international composé d’experts en horlogerie et joaillerie et de journalistes. En 2008, Richard Mille Lauréat de l’Aiguille d’Or 2007 sera, selon le règlement, hors concours et membre du jury.
La RM012 réunit, ce qui se fait de mieux en matière de technique, d’architecture et d’esthétique. C’est en outre, la première fois dans l’histoire de l’horlogerie que l’on écarte le concept d’une platine en métal massif au profit d’une structure en tubes. Ici, Richard Mille pousse plus loin encore le caractère architecturé de ses calibres, en présentant en première mondiale, un nouveau mouvement tourbillon inédit, à la structure minimaliste, aux lignes impressionnantes. La RM012 est une interprétation contemporaine du mouvement grâce à une construction tubulaire originale, extrêmement complexe dans sa réalisation et d’une parfaite harmonie visuelle.
Cette pièce exceptionnelle s’est avérée très difficile à réaliser. Elle a demandé deux ans de développement et quatre prototypes avant d’arriver à la version finale totalement aboutie. Quant à l’assemblage du mouvement, il nécessite plusieurs mois tant chaque opération est minutieuse. Une des forces de la RM012 : son apparente fragilité, un châssis qui semble être en apesanteur. Et pourtant, cette structure qui n’est composée que de tubes, est plus rigide en torsion que nombre de platines dont l’aspect massif rassure. Mais qu’on ne s’y trompe pas, de nombreuses recherches ont été nécessaires pour obtenir une rigidité maximum -thème cher à Richard Mille- tout en compensant l’absence de matière. L’exploit a consisté notamment à insérer ces fameux tubes en Invar, un acier inoxydable et inaltérable, à les joindre les uns aux autres dans trois dimensions avec un angle à la précision diabolique des pivots, des axes rigoureusement perpendiculaires et des tolérances de l’ordre du micron. Une véritable folie dans de si petites dimensions.
Autre prouesse technique : les rouages et le tourbillon volant complètement intégrés dans cette structure tubulaire qui remplace les fonctions usuelles, d’ordinaire assurées par la platine. Enfin, il est à noter l’incroyable résistance de la RM012 aux variations de température, à la corrosion et aux chocs. La RM012, une innovation majeure, proposée dans une série limitée de 30 pièces en platine, séduira les fous de mécanique.