Dès demain et ce jusqu’au 30 juin 2008, le Grand Palais à Paris consacre une exposition artistique sur la reine de France, Marie-Antoinette, retracant son parcours de vie jusqu’à l’épisode de l’échafaud : « l’exposition entend sans prendre parti, raconter l’histoire d’une vie » confiait Xavier Salmon, commissaire aux journalistes de l’AFP.
On y recense pas moins de trois cent oeuvres répartis en différents thèmes tels que la famille impériale, le mariage, le Trianon… On retrouve bien évidemment son dernier portrait peint par David, le collier qu’elle aimait à porter, sa dernière lettre ou encore les exercices d’écriture du Dauphin depuis sa prison…
L’exposition raconte son mariage avec le Dauphin. Elle n’est alors qu’âgée de quatorze ans et signera le registre avec un pâté. Dès qu’elle devient reine, sa côte de popularité est en berne : « Dès qu’elle a le pouvoir, elle se grise, crée son monde et choque tout le monde », commentait Xavier Salmon.
On remonte le temps démarrant le 2 novembre 1955, date de naissance de Marie-Antoinette à Schönbrunn à Vienne pour la quitter à la Conciergerie où elle sera exécutée le 16 octobre 1793. La dernière image de l’exposition dévoile la reine, de profil, partant pour l’échafaud, les mains liées derrière le dos. Une exposition de qualité.
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