John Galliano se met au parfum!

C’est pour la mi-octobre et c’est son premier parfum.
« Le parfum, c’est la touche finale lorsqu’on se prépare, mais c’est aussi le point de départ d’une rencontre… »

Le parfumeur, Christine Nagel, créatrice de la première fragrance signée Galliano décrit son parfum comme « Quelque chose de très couture, à la fois moderne et Belle Epoque, avec une touche de curiosité enfantine. Le parfum de poudre d’une fille qui se maquille, mêlé à l’odeur musquée d’un flacon ancien, à l’exubérance glamour et feutrée des coulisses d’un défilé ». C’est une évocation olfactive de l’univers de Juan Carlos Antonio Galliano, né en 1960 à Gibraltar d’un père plombier et d’une mère au foyer partis s’installer six ans plus tard dans le Sud londonien.

Ses premiers souvenirs de parfums remontent à l’enfance, quand on le parfumait avec les produits Nenuco, odeur aussi de l’after-shave de son père et des produits de maquillage de sa mère.

Les odeurs qui comptent pour lui sont les odeurs des toiles où il dessine ses créations et des odeurs de tissus en mouvement..

Christine Nagel, qui a composé la fragrance de son parfum, s’est imprégnée de l’odeur de repassage dans les ateliers, où elle a passé beaucoup de temps. « J’ai vraiment l’impression qu’elle est entrée dans ma peau, tant elle a saisi l’ADN de Galliano! »

« En créant ce parfum, c’est comme si j’avais capturé dans une bouteille l’essence de la femme qui m’inspire. Je voulais donner l’impression qu’elle a quitté la pièce il y a cinq minutes, j’ai laissé des indices sur sa personnalité… Cette muse imaginaire m’accompagne depuis mes débuts. Elle apparaît saison après saison d’une façon différente et elle disparaît à chaque fois comme un papillon… Et c’est cette quête qui me fait avancer. »

Source lexpress.fr