C’est le petit nom donné au Burj Al-Fateh Hotel par certains habitants de Khartoum. En effet, fruit d’un rêve libyen vieux de 9 ans, cette établissement de 18 étages à la forme ovoïde, a été financé par Lafico, une société de Tripoli. Interprété comme « un cadeau du gouvernement libyen à celui du Soudan », cet hôtel luxueux s’inscrit dans le cadre de la politique d’investissement à l’étranger souhaitée par « le guide ».
Du haut du Burj Al-Fateh, la vue sur la confluence du Nil bleu et du Nil blanc est imprenable ; dans un pays où 40% de la population vit sous seuil pauvreté, cet hôtel atypique établit des standards de luxe jusque-là inconnus. Mais pas de doute pour le directeur des projets Emhemmed Ghula, il peut être la clé d’un « nouvel élan politique et social dans la vie locale. »
En dépit de la situation politique troublée, le directeur marketing Wissam Khalek est tout aussi confiant : « nous sommes certains que nous gagnerons énormément d’argent (…) bien sûr, il y a un risque d’instabilité politique mais ce risque est calculé. »
D’autant que d’autres investisseurs participent au « boom » du luxe immobilier dans la région : « le Hall de l’amitié », financé par la Chine, côtoie ainsi le Burj Al-Fateh…
(Sources : AFP, lematin.ma)
design tres épuré!
tres beau