Avec 64 ans de carrière à son actif, Pierre Cardin étonne encore.. cette fois, il a fait prendre l’avion à 200 journalistes et gens de la mode parisienne pour un défilé sous le soleil de la côte d’Azur à Théoule-sur-mer dans sa maison : le palais Bulles.. sa thématique? La bulle… d’où ce désir de le faire dans ce palais..L’accord était parfait entre le lieu et le sujet et sa collection pleine de formes et de rondeurs. Elle s’est articulée autour de la colonne vertébrale du défilé : la bulle.. donc.
« Je voulais présenter ma collection dans ce lieu magique que j’ai créé, a commenté le maestro de la mode. Le cercle, le satellite, la cellule humaine, la bulle… tout est rond. Et représente l’infini. » Tout un programme!!
Il a présenté 230 modèles (150 féminins et 80 masculins) et ce fut un bal de la mode au Palais Bulles… avec en plus, la soleil, le ciel bleu et la mer à l’infini… Ses modèles sont tout autant marqués de son passé que futuristes. On y retrouve quelques incontournables comme les robes asymétriques, à cerceaux ou les vestes pour homme sans col qui ont fait sa légende. Mais Cardin surprend toujours. Manteaux flashy en matière néoprène, chapeaux improbables (toujours ronds), bandeaux sertis de bulles, guêtres à collerettes…
« J’ai acquis une connaissance créative. Je suis passionné mais il faudra bien que je m’arrête pour laisser la place aux jeunes. Mais, promet-il, ce n’est pas ma dernière collection« .
Qui croit encore qu’on bulle sous le soleil?
Source texte et image : nicematin.fr
L’ONG affirme qu' »en août, les travailleurs d’une petite usine indonésienne, PT Megariamas Sentosa, qui fabrique des sous-vêtements Cardin depuis plus de dix ans, nous ont informés de graves abus ». Alors qu’ils protestaient contre « le licenciement abusif du président de leur syndicat, 447 d’entre eux ont été mis à la porte. Depuis, Pierre Cardin refuse toujours d’intervenir », selon l’ONG. Pour Edouard Saint-Bris, directeur des licences chez Pierre Cardin, « le groupe n’a pas de lien avec cette usine. Notre politique est de faire fabriquer localement par des usines locales. Ce sont donc les licenciés qui font fabriquer ». Les cloisons sont donc strictement étanches entre la griffe parisienne et les conditions de fabrication des commandes des licenciés.
Drôle de responsable non ?