« Je parle de métamorphose. Il y a un grand changement en cours ces temps » – a ainsi résumé sa collection qui commence avec un costume noir et se termine par un triomphe de volumes. Et c’est vraiment une métamorphose qui prend place sur le catwalk. Sa femme paraît se libérer progressivement de la rigueur et des contraintes imposées par un fourreau pour devenir un papillon magnifique dans des tons lumineux, avec de grandes jupes volumineuses qui semblent montées en neige.
Giambattista Valli – qui a choisi comme emplacementle « Quai Branly« , au pied de la Tour Eiffel – a été inspiré par les sculptures de Canova pour les vêtements en corolle, renforcée par de grandes crinolines. La taille est serrée, très féminine. Au pied, talons vertigineux qui créent des difficultés pour certains modèles. Pourtant, malgré les efforts, elles paraissent des princesses. Le chaussures sont toujours coordonnées avec la robe, selon l’usage dans les années cinquante. Ses « Doris Day » du troisième millénaire procédent sur la passerelle comme si elles allaient à une réception dans un palais du dix-huitième siècle.
Exprès, Valli fait savoir que ses clients font partie de la jet-set: Rania de Jordanie, Coco Brandolini et Margherita Missoni. Dans les autres personnalités invitées à la défilé, il y a Natalie Portman. Elle va certainement apprécier le jeu de volumes qui « Giamba » (c’est ainsi que lui appelent ses amis) a également étudié pour les vestes de jour et des vêtements sac. En fermeture, une série de robes de mariée fantasmagoriques, plein de Ruches et broderies dans les tons de meringue, de gris et de vanille.