Jean-Paul Gaultier: portraits croisés

Jpg2 (Photo:  EF) Le Figaro Magazine consacre un portrait juste et inspirant du trublion de la mode, dont les choix se sont avérés payants. Jean-Paul Gaultier atteint au sommet de son art.

Sa marque fétiche, Hermès, dont il a acquis 45% du capital avec les années, affiche de brillants résultats, son parfum LE MALE est en tête des ventes des parfums pour hommes depuis 9 ans en Europe et il continue à réaliser les costumes de scène des stars, si possible celles qui affichent une pointe d’ambigüité et d’androgynie, telles que Mylène Farmer.

Impossible de louper la façade inquiétante de son temple de la rue Saint-Martin, tout près de la porte et du théâtre, dans un quartier parisien dédié aux fringues bon marché venues d’Afrique ou d’Asie. Toujours l’ambigüité, présente dans l’Å“uvre de Jean-Paul Gaultier, qui a choisi d’établir ses quartiers dans l’ancien Palais des arts et de l’avenir du prolétariat… Quel créateur haute-couture autre que l’ancien élève de Pierre Cardin aurait choisi cet environnement pour s’inspirer?

Pour Jean-Paul Gaultier, « le luxe c’est la différence » et il n’a jamais failli dans cette voie qui demande une très grande force d’inspiration pour se distinguer. Un Jean-Paul Gaultier « Star du X », qui remet la Doc Martens au goût du jour aux pieds des femmes, mais des femmes qui terminent un défilé par un Cat Fight en fourrure et escarpins, séparées à la cravache…

Le Figaro Magazine

Le magazine Challenges proposait lui aussi il y a peu un autre portrait de Jean-Paul Gaultier, dans lequel le créateur avouait que Pierre Cardin lui avait enseigné la rigueur:  » il me disait souvent que chacun de mes modèles en contenait cinq ! J’ai appris à épurer ».

Challenges

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