Cette oeuvre d’Alberto Giacometti a été vendu pour une somme se montant à presque 11 950 000 €, le 25 Juin dernier à Londres pendant une vente chez Sotheby’s.
Alberto Giacometti, né à Borgonovo (Stampa) dans le Val Bregaglia (dans le canton des Grisons, en Suisse) le 10 octobre 1901, mort à Coire (Suisse) le 11 janvier 1966, est un sculpteur et un peintre.
Lors de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, il quitte Paris pour Genève. Ne disposant d’aucun atelier, Giacometti réalise des sculptures « semis » pouvant se ranger dans une grosse boîte d’allumettes.
À la Libération, il revient à Paris avec Annette Arm (il l’épouse en 1949), retrouve son atelier, et ses sculptures « semis », sorties de leur boîte, croissent « naturellement ». À la recherche de la « vraie réalité », il dépouille ses personnages, les réduit à l’essentiel, les rend filiformes. Passant des heures dans son atelier à retoucher sans cesse le morceau d’argile auquel il ajoute de la matière pour mieux la creuser et en retirer le superflu (« Je ne dessine pas l’Å“il, je sculpte le regard »), au point que parfois, ses amis lui soustraient une Å“uvre qu’ils considèrent comme achevée quand Giacometti pense qu’il doit la recommencer.
Dans un premier temps, sa statuaire reste figée, hiératique, ses personnages restant debout, pieds joints, le socle faisant partie intégrante de l’Å“uvre. Il représente également plusieurs fragments isolés du corps humain (bras, jambe…). Parfois, il reprend plusieurs de ses statues pour les juxtaposer dans une même scénographie (Trois hommes qui marchent, 1948, La forêt, 1950).
Sa première femme qui marche date de 1932 mais il ne reprend cette thématique du mouvement qu’à partir de 1947. Sa renommée est au plus haut : ses Å“uvres sont acquises par plusieurs grands musées dont la Tate Gallery à Londres.
Ce n’est qu’en 1947 qu’il montre ses dessins et ses sculptures ; effigies nues, allongées, étirées, creuses : Femmes de Venise, Homme qui marche…
En 1954, il rencontre le poète Jean Genet. Il remporte le grand prix de sculpture de la Biennale de Venise de 1962.
À la fin de sa vie, Giacometti juge sévèrement sa période surréaliste. Il la considère comme « catastrophique, une impasse totale » et dénie à ses objets la moindre valeur.
Alberto Giacometti meurt des suites d’un cancer à l’hôpital cantonal de Coire, en Suisse, le 11 janvier 1966. Son corps sera transféré à Borgonovo, dans le caveau de famille.
Sa veuve fonde en 1988 une Fondation Alberto et Annette Giacometti, dont le siège se situe à Paris. Elle comprend de nombreux tableaux et sculptures de l’artiste, ainsi qu’un centre de recherche et de documentation. Texte de Wikipédia.
J’ai toujours pensé que nous ne pouvons comprendre une Å“uvre qu’en connaissant son histoire… Il y a quelque chose de très sensible qui se dégage de celle-ci…