Comme nous vous l’avions annoncé ici-même, Le Blog Luxe est mobilisé à l’occasion du salon international du tourisme de Berlin, l’ITB. Chaque jour, je vous livrerai, en plus des informations quotidiennes, un journal plus personnel. Si je commence ce journal cinq jours avant l’ITB, c’est que je suis à Berlin depuis hier soir. Comme vous le verrez, chaque étape de ce salon, même préliminaire, est intéressante.
Tout commence donc par le voyage jusqu’à Berlin, grâce à Air France. Côté luxe, vous repasserez donc. Soit dit en passant, le nouveau logo, dont on a tant causé, ne s’affiche nulle part… à l’exception du Magazine Air France. « La rupture dans la continuité, » affirme fièrement la compagnie. La rupture dans le porte-feuille, oui ! Ce nouveau logo, qui n’a de nouveau que son prix (non révélé pour cause de crise mondiale), doit affirmer « la vision d’excellence » de la compagnie française.
A propos d’excellence, je me suis plongé dans la lecture d’un article consacré aux services dédiés aux clients de la Première d’Air France. Accueil personnalisé, salon digne de ce nom, voiture avec chauffeur pour aller jusqu’à l’avion… Bref, Air France fait aujourd’hui ce qu’ont déjà réussi les compagnies asiatiques (Cathay Pacific, Singapore Airlines…) et arabes (Emirates, Etihad, Qatar Airways…) bien avant. Toujours à propos d’excellence, le moment tant attendu du « service » est arrivé à bord de l’Airbus 320 qui me mène de Paris à Berlin. On sent que la crise rode. En classe Tempo (l’euphémisme made in Air France pour Classe Touriste), le désormais célèbre « Biscuit salé ou sucré ? » a laissé place à « Euh, c’est du salé aujourd’hui ». Une fois la distribution (c’est le mot) faite, une odeur pestilentielle envahit l’avion. Vous connaissez ces petits biscuits que l’on vous « offre » gracieusement dans les restaurants japonais ? imaginez maintenant qu’un Airbus A320 avec air conditionné et pressurisé en soit rempli… Vous comprenez maintenant ma souffrance.
Mais nous entrons dans une zone de turbulence, donc : la suite, demain.
Je pense qu’il ne faut pas se laisser convaincre du service d’une compagnie aérienne sur les liaisons court et moyen-courrier.
Certes il y a sûrement mieux dans le monde de l’aérien en ce qui concerne ces liaisons, mais vous l’avez dit vous-même, vous avez pris un billet « Tempo ».
Je pense que le service qui va avec un billet que l’on paye peu, ne se doit pas d’être irréprochable, ni digne d’une Première Classe.
Si vous vouliez du service, vous n’aviez qu’Ã payer plus, pour avoir plus. Logique non ?
J’ai eu la possibilité de pouvoir voyager sur les liaisons Paris-New York et New York-Paris en Première ou en Affaires 3 fois et une fois en Tempo sur mes 2 derniers aller-retour.
Le tout en ayant toujours payé le prix de la classe Tempo, ce qui est un avantage non-négligeable. Il est sûr que quand on fait l’aller en Première, et le retour en Tempo, on sent la différence.
Mais libre à vous d’aller payer 20 fois le prix d’un billet Tempo pour un billet Première (en ce qui me concernait, c’était 400€ l’aller-retour en Tempo et 7900 l’aller-retour en Première).
Pour ce qui est des couleurs, il faut suivre les amis ! Il n’a jamais été question d’appliquer les nouvelles couleurs d’un seul coup, et ce dès le lendemain de la parution de la nouvelle sur la toile.
Si vous aviez bien compris, le premier avion repeint aux nouvelles couleurs sera le premier A380 Tricolore, et il faudra attendre le 3e Trimestre 2009, si tout va bien. Le reste de la flotte actuelle sera repeint au fur & à mesure des grandes visites, occasion pour la compagnie de faire repeindre les appareils en même temps que la visite, ce qui évite deux immobilisations.
Moi j’ai bien rigolé et je confirme que j’ai eu un meilleur service à bord des bus en Turquie (qui coûtent trois fois rien et sont très confortables) que sur un vol Air France Paris-Francfort et retour…