Le Guide Michelin est centenaire et toujours un mystère

3050100576_51e3dfae69 (Photo: Flickr) Vous le savez certainement, le guide Michelin fête son centenaire cette année avec l’apparition d’Eric Frechon au Panthéon des triple étoilés, les consécrations des cuisines du Bristol et du Ritz et le douloureux (pour le chef) départ de Marc Veyrat au moment où la cuisine moléculaire ne fait plus tant recette.
Ce que vous ne saviez peut-être pas c’est qu’en 1900 il y avait 3500 automobilistes en France (10’000 fois plus aujourd’hui…). Le guide leur était alors offert, ainsi qu’aux vélocipédistes, dans l’idée qu’ils auraient bien besoin de connaître les adresses françaises des revendeurs de pneus Michelin. Quelques hôtels d’étape ont été répertoriés au début, jusque dans les années 30 quand apparurent au guide les premiers macarons pour les restaurants.
Slate s’est fendu d’un délicieux article sur l’histoire du guide le plus célèbre au monde, et le moins Open Source malgré son aura médiatique, « la grande muette » comme l’appelle Le Figaro qui tente d’en percer les secrets (en titre seulement, le reste de l’article n’est que plainte habituelle des journalistes gastro qui ne comprennent pas que leur favori ne soit pas 3 étoiles, comme s’ils étaient les seuls à juger, bref).

Mais il paraît que le centenaire se soigne de ce côté-là. Cependant, pour rester absolument objectif, le guide Michelin a bien besoin de se cacher dans sa tour imprenable, c’est compréhensible.
Désormais édité à Tokyo (photo: le Michelin japonais fait tout de même 496 pages…), New York, San Francisco et Hong-Kong, l’internationalisation du guide Michelin a été judicieusement menée mais c’est toujours en France qu’on trouve le plus grand nombre de 3 étoiles, 26 en tout.
Bon anniversaire M. le Centenaire!

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