Des écologistes pour le moins radicaux pourraient être à l’origine d’un incendie survenu à Seattle, aux États-Unis, lequel a ravagé cette semaine des maisons de luxe d’une valeur de plusieurs millions de dollars dans une banlieue de la ville.
Ce groupe « d’écolo-terroristes » avait déjà revendiqué dans le passé des actions similaires.
« Aucun blessé n’a été signalé suite à l’alerte qui a été déclenchée à 4 heures du matin lundi, pour l’incendie de quatre grandes maisons dans une zone résidentielle de luxe au nord de Woodinville, Washington », a indiqué Rick Eastman, responsable du département des pompiers du comté de Snohomish.
Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer, les trois maisons de luxe détruites par l’incendie servant de « site de démonstration » aux développeurs immobiliers. A l’heure actuelle, les autorités ne peuvent confirmer l’origine de l’incendie, mais un porte-parole a néanmoins affirmé qu’il pourrait s’agir d’un acte terroriste.
Des éléments « compromettants » ont été retrouvés sur les lieux : une pancarte peinte à la main, qui comporte les initiales du Earth Liberation Front (Front de Libération de la Terre), un groupe d’activistes radicaux responsables de plusieurs incendies aux Etats-Unis ces dernières années.
Une banderole laissée sur place dénonce l’appropriation du terme « vert » par des maisons de 2 millions de dolars chacune, qui auraient causé la destruction d’un écosystème local, selon les opposants au développement en question.
Le groupe avait d’ores et déjà revendiqué la responsabilité d’une explosion à Vail dans le Colorado en 1998. Une bombe incendiaire avait été jetée pour protester contre l’expansion d’une station de ski que le groupe estimait nuisible à l’habitat du lynx. Le groupe radical a également affirmé être à l’origine de l’incendie d’un fabricant de voitures dans l’Oregon qui vendait des véhicules utilitaires sportifs.