La SPA s’élève contre l’utilisation de fourrure par Jean-Paul Gaultier

GaultierpeauaneComme quoi, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué …

Si le couturier Jean Paul Gaultier pensait faire un tabac avec sa nouvelle collection, la SPA pourrait bien tenter de lui faire la peau à cette occasion.

Motif du différent ? la « Peau d’âne » « sublimée » en fourrure, véritable « clou » de la présentation de la collection hiver 2008/2009 proposée mardi soir par Jean Paul Gaultier et la « débauche » de fourrures associée.

Dans un communiqué, la Société Protectrice des Animaux (SPA) s’indigne en effet de la présence constante de fourrure dans les créations du couturier.

« A l’heure où l’éthologie nous fait découvrir la sensibilité des animaux, où les problèmes de bien-être animal se posent avec acuité, le couturier continue à utiliser la fourrure dont plus personne ne peut ignorer dans quelles conditions de souffrance pour les animaux elle est produite » s’insurge la SPA.

« Rien dans la vie de ces êtres sensibles n’est conforme à leurs besoins élémentaires » déclare Caroline LANTY, Présidente Nationale de la SPA dans une lettre ouverte adressée à Jean-Paul GAULTIER. «  Faut-il vraiment satisfaire les caprices de clientes qui exigent ce lourd tribut pour se sentir belle ? » ajoute-t-elle.

La SPA espère rencontrer prochainement Jean-Paul Gaultier pour évoquer ce dossier et lui montrer la réalité de ce commerce.

La goutte d’eau qui a fait débordé le vase ? La présentation de la nouvelle collection du créateur, laquelle pourrait être qualifiée de « débauche de fourrures » : pléthore de renard, vison, chèvre et certes fausses fourrures. Ainsi que des têtes de renard, présentes notamment pour illustrer le thème principal du défilé : « Peau d’Ane ».

Il y a « plein de faux effets de fourrure, des peaux imprimées, du cuir ou du daim imprimé« , précise le couturier. « J’aime la fourrure, j’ai toujours utilisé de la fourrure », a-t-il cependant déclaré à la presse à l’issue du défilé. Il a précise qu’il utilisait « des fourrures d’élevage ou alors des vieux manteaux qu'(il) remodifie ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *