Alain Ducasse vient de rouvrir le restaurant Jules Verne, perché en haut de la Tour Eiffel.
Son objectif est d’offrir aux Parisiens et aux touristes un pur moment de « magie » en leur faisant partager « une certaine idée de la gastronomie française » dans ses lieux re-visités.
En rouvrant le célèbre restaurant, fermé depuis le 20 août, Alain Ducasse – 15 étoiles au Michelin – ajoute un nouveau fleuron à son « empire » qui compte près d’une trentaine d’établissements en France et dans le monde. Parmi eux, deux trois étoiles, le Louis XV à Monaco et le Plaza Athénée à Paris (VIIIe).
« Pour le notaire de Bordeaux » comme pour « l’homme d’affaires de Séoul », un repas au Jules Verne doit être « un moment inscrit dans la mémoire, la nourriture étant une des composantes principales », mais « l’expérience du Jules Verne doit être plus que ça », explique le chef.
Situé à 125 mètres du sol, le Jules Verne a été entièrement refait sous la houlette du designer Patrick Jouin, pour un coût de 4 à 5 millions d’euros. Il pourra accueillir 110 à 120 convives qui se verront proposer des menus (hors boisson) de 75 euros à midi, à partir de 155 euros le soir.
« On va s’afficher comme français avec une restauration française d’aujourd’hui », souligne Alain Ducasse. Ainsi, même le whisky et les eaux-de-vie seront françaises.
S’installer à la Tour Eiffel, monument emblématique de Paris, le remplit de « fierté ». Le chef veut « redonner la Tour Eiffel aux Parisiens ». Ainsi, des places leur seront réservées pour qu’ils puissent « accéder à déjeuner facilement ».
Pour rappel, le groupe Alain Ducasse avait été choisi l’année dernière à l’unanimité du Conseil d’administration de la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel (SETE) pour la concession, pendant neuf ans, des services de restauration du monument.
Alain Ducasse souligne « la difficulté » d’installer et de faire fonctionner un restaurant sur la Tour Eiffel et dans un espace très limité. « On a réfléchi à chaque centimètre carré », « c’est une cuisine d’avion et une cuisine de bateau », de « haute technologie », explique-t-il.