Ils s’appellent Nespresso, Senseo ou encore Tassimo et ils n’ont qu’un seul objectif : vous rendre dépendant. Derrière leur doux noms qui fleurent bon l’Italie se cachent des groupes agroalimentaires sans pitié, respectivement Nestlé, Sara Lee et Kraft Foods. Ce sont, avec les sociétés d’autoroutes, les pirates des temps modernes.
Leur méthode est simple : ils vous vendent une machine à café bon marché qui fonctionne exclusivement avec les dosettes de la marque. C’est un peu comme le paysan à qui l’on vent des semenses OGM et qui se retrouve obliger d’acheter les mêmes semences à vie.
Grâce à ce procédé, les groupes pratiquent les prix qu’ils veulent car, sous peine d’être privés de café, vous devrez acheter les capsules au prix fort. Environ 30 cents la dosette de 5 à 7 grammes. Au kilo, les capsules sont trois à cinq fois plus chères que le café en vrac ! L’an dernier, Nestlé a vendu 2,3 milliards de dosettes.
Pourtant, une solution pour échapper aux pirates existe : la machine à expresso traditionnelle. Plus chère à l’achat, elle vous permet par la suite de choisir votre café en grains librement. Grande marque, petit torréfacteur du coin ou même votre propre café : vous êtes libres de choisir. C’est moins cher, meilleur, et tellement plus luxe.
« Décidement » 🙂 , hyper intéressant tes articles Louis !