Il est loin le temps de Marie Antoinette et sa montre Ultra compliquée. Le XXIème siècle célèbre plutôt les montres joaillère pour femmes, et ce, de manière caricaturale d’ailleurs. La marque Carl F. Bucherer propose néanmoins en cette fin d’année, une montre digne de la haute horlogerie. Du fait de sa construction unique, munie d’un cadran sur trois niveaux différents, la Manero Monograph élève la tradition horlogère au rang de chef d’oeuvre artistique. Carl F. Bucherer marie une fois de plus avec raffinement l’excellence de l’artisanat horloger à l’élégance suprême d’un design conjugué sur un mode absolument féminin.
Un rapide coup d’oeil sur le cadran en dit long. Avec la Manero Monograph, Carl F. Bucherer est parvenu à faire fusionner deux univers indépendants (mais concentriques). D’un côté, la féminité des formes en filigrane, de l’autre, la mécanique artisanale. D’un côté, la nacre et les diamants, de l’autre, la sophistication extrême d’un cadran tridimensionnel unique en son genre. En résumé, la dernière merveille de la gamme Manero de Carl F. Bucherer est une montre qui fera battre un peu plus vite le coeur des amoureuses éperdues de montres mécaniques.
La Manero Monograph est pourvue d’un dispositif complexe rarement utilisé de nos jours: un seul bouton poussoir permet en effet de régler le chronographe. Le choix du nom de cette montre s’inspire de la dénomination française de «Chronographe à mono-poussoir». L’astuce de ce type de commande réside dans le fait que le raffinement technique ne se remarque pas de prime abord, car le bouton poussoir est discrètement intégré dans le bouton du remontoir. Relever ce défi constitue déjà une prouesse technique en soi, car plusieurs éléments de commande sont disposés dans un espace très restreint. La montre se remonte et se règle via la couronne, tandis que le bouton poussoir permet de mettre en marche, d’arrêter et de remettre le chronographe à zéro. De façon tout à fait remarquable, cinq fonctions sont ainsi réunies en un seul et même point.
Quant au mouvement d’horlogerie, le calibre CFB 1962, il s’agit d’un mouvement de manufacture exclusif. La finition et le rhodiage du calibre à remontage manuel, doté d’une réserve de marche de 42 heures, sont réalisées avec une exceptionnelle dextérité. Le mouvement est par ailleurs équipé d’une roue à colonnes pour la mesure des temps courts. Ce dispositif complexe, monté conformément aux règles de l’art de l’horlogerie de luxe, garantit non seulement un fonctionnement parfait, mais est également un régal pour les yeux et peut être admiré sous toutes les coutures à travers le fond du boîtier en cristal saphir.
La couronne de l’élégant boîtier d’un diamètre de 35 mm en acier haut de gamme ou en or rose, selon les préférences personnelles, est sertie de 50 diamants, dont la magique féerie des reflets aimante le regard vers le cadran exceptionnel. Le bracelet, fait de cuir de reptiles, est assorti à la couleur du cadran et vient se glisser harmonieusement entre les cornes des zones latérales du boîtier.
Chaque montre a un visage: son cadran. Celui de la Manero Monograph, digne de la finition artisanale du mouvement, est résolument original. L’ensemble, associé à la complexité mécanique globale de l’objet, pouvant être apprécié en trois dimensions au verso de la montre, sans que la lisibilité n’ait à en souffrir. Les aiguilles de la trotteuse des secondes, en mouvement constant, et du compteur 30 minutes ont toutes deux des extrémités de longueur différente et rivalisent de fonctionnalité. Les aiguilles soulignent la distribution spatiale triple du cadran, en disparaissant par intermittence sous le pont qui forme une travée entre 12 h et 6 h. Des matériaux soigneusement sélectionnés entrent dans sa fabrication, tels que l’argent sterling et la nacre naturelle, dont les reflets énigmatiques viennent encore accentuer la profondeur de l’espace. Tous les chiffres et indices, ainsi que les échelles du cadran auxiliaire, sont soigneusement disposés sur le cadran principal, renforçant ainsi le caractère tridimensionnel de la montre. L’élégante courbe de l’arc sur le cadran est une allusion au modèle Alacria et en emprunte volontairement la forme féminine.
Manero Monograph veut jeter des ponts. Elle réunit deux univers, la mécanique complexe et la féminité sensuelle. Le cadran et son arc majestueux sont le symbole de ce rapprochement et nous rappellent que chaque objet empreint de beauté dissimule une complexité, qui ne demande qu’à être explorée.
Cecil purnell présente un modèle au design très féminin, une montre pour femmes dont les caractéristiques principales sont d’une part un tourbillon, et d’autre part un cadran en nacre.