Si je vous présente un verre d’eau de Vittel et un verre d’eau d’Evian et que je vous empêche de les goûter, vous aurez du mal à reconnaître la provenance de chacune. Leurs apparences totalement similaires permettent d’égarer tous les regards.
En revanche, si je vous parle de mode et que je cite le nom de « Céline », combien de chances y a-t-il pour que vous pensiez d’abord à une boutique en Lorraine ? Il y a fort à parier que votre première idée sera cette « Céline » !
C’est d’ailleurs précisément ce que LVMH a pensé pendant des années. Depuis 1975, la société a connaissance de l’existence de cette boutique et a choisi de cohabiter paisiblement tout en gardant un Å“il sur « l’autre Céline ».
Mais voila qu’en 2005, cette concurrence devient soudain insupportable ! Il faut que cela cesse, entendez-vous !
Alors le gros LVMH attaque le petit Céline et gagne. Les gérants de la petite boutique font appel et… les magistrats lorrains préfèrent s’en remettre à l’arbitrage de la Cour de Justice européenne. Verdict le 11 septembre. (source)
Je ne peux pas m’empêcher d’être étonnée qu’un groupe dirigé par des hommes qui ont tous prouvé leur intelligence et leur sens des affaires n’ait pas pu trouver un compromis à l’amiable avec les gérants d’une boutique nancéenne. C’est un bien vilain visage que nous montre LVMH, faut-il lui rappeler que le luxe doit faire rêver ?…
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Crédit photo : LCI
Hello Lila,
Originale cette manière de vous présenter sur mon blog.
Je suis ravie que constater que, grâce à vous, la cause de petits commerçants puisse s’offrir le LUXE d’être soutenue et défendue.
Cordialement,
Bonjour Shana,
Merci pour ce commentaire. Je pense aussi que LVMH pouvait s’offrir le luxe d’être plus que compréhensif. 😉