Si l’on aborde le thème des montres de plongée, il est impossible de passer à côté de la gamme Seamaster d’Omega qui vit le jour en 1948.
D’abord étanche à 60 mètres, Omega a amélioré sa gamme en 1955 pour la rendre résistante à 300 mètres de profondeur. La Omega Seamaster 300 devient alors la concurrente directe de la Rolex Submariner. Vint ensuite dès 1965 des évolutions concernant les boîtiers, ressemblant davantage à ceux utilisés de nos jours, avec une lunette type plongée et une couronne plus large pour facilité son utilisation. En 1968, la Comex fit appel à Omega pour équiper ses plongeurs de Seamaster 300 lors d’une expérimentation à 385 mètres de profondeur, ce qui constituait à l’époque un record.
En 1970, la gamme s’agrandit de nouveau pour accueillir la Seamaster 600, aussi appelé « PloProf » (pour PLONgeurs PROFessionnels). Ce modèle est composé d’un boîtier monobloc qui lui permet de résister aux plus grandes profondeurs. La Seamaster 600 s’est imposée comme une référence, en témoigne un test particulièrement drastique qui prouva son étanchéité à 1370m! En 1973, Omega sortit le premier chronographe étanche, la « Seamaster Automatic 120 ».
Omega a sortit plétor de variations de sa gamme Seamaster jusque dans les années 1980. En 1993, Omega équipé sa Seamaster d’une valve d’échappement à Hélium, comme sur la Rolex Submariner. En 1995, James Bond alias Pierce Brosnan, portait au poignet une Seamaster (améliorée de quelques gadgets bien spéciaux), qui détronna ainsi sa légendaire concurrente. En 2006, Daniel Craig reste fidèle à Omega, en s’équipant d’une Seamaster Planet Ocean.
A lire aussi:
La saga des montres de plongée (épisode 1): Blancpain Fifty Fathoms
La saga des montres de plongée (épisode 2): Rolex Submariner