Les skis de luxe laissent leurs traces

On peut parfois déplorer la multiplication de boutiques de luxe à Megève ou Courchevel au détriment de celles de location de skis. Il fallait parier sur un produit rare pour les réconcilier. Le ski de luxe. Version série limitée, version travaillée, version incrustée de cristaux Swaroski ou plaquée or.

La taille du marché n’atteint pas des sommets. La majorité des skieurs est déjà bien souvent hors piste face à des prix qui peuvent monter jusqu’à 42 000 euros, comme la paire Ultime Or et Diamant blancs fabriqués par la maison Lacroix. Cette marque est d’ailleurs devenue une référence en proposant des paires de skis slalomant entre 1800 et 42 000 euros. Des skis d’exceptions pour des skieurs de très haut niveau, dans tous les domaines, skiables ou pas.

Volant ou Bohême sont également de sérieux concurrents. Le premier peut mettre jusqu’à 35 heures pour fabriquer une paire de skis, tandis que le second permet à ses clients de choisir un texte qui pourra être gravé devant leur fixation.  Il faut en effet trouver une véritable valeur ajoutée puisque les skis, qui disposent des meilleures technologies possibles, ne semblent pas offrir un confort et une sensation si différente de ceux utilisés par le commun des mortels.

Même si les skis de luxe trouvent en général chaussure à leur fixation, il n’est donc pas sûr que ce marché profite d’un formidable effet boule de neige.  Mais ce qui est rare est cher. Dans ce sens, la boucle est donc bouclée.

 

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