Quand on sait que la maroquinerie est un des moteurs de l’industrie du luxe, avec une croissance mondiale de 5% prévue pour l’année prochaine, et quand on sait que le cuirs et les matières premières deviennent rares et chers, que peut on bien faire?
Tout simplement, acquérir une entière maroquinerie pour soi et soi seulement, afin de sécuriser ses approvisionnement et de faire rêver un nombre croissant de clients fortunés. Vuitton a commencé en 2012, et après Hermès et Kering cette année, Chanel a finalement cédé à la tentation.
L’entreprise a ainsi porté son choix sur la maroquinerie familiale Bodin-Joyeux, dont le niveau de qualité et finition des matières fait bien des envieux. Frédéric Bodin, descendant de la huitième génération, est même plutôt fier de voir son entreprise entrer dans une grande maison.
Bref, pas besoin de se tanner mutuellement pour savoir que désormais, une maison de luxe à besoin de sa propre tannerie pour continuer à exister sur le marché. Et garantir un savoir faire qui va de son approvisionnement jusqu’au service client.