Rolex Daytona: Chef d’oeuvre ou exploit marketing ?

DaytonaChez Rolex, on raconte que ce modèle a peiné plus de 20 ans avant de connaitre le succès qui en fait certainement une des plus belle success story de l’hisoire de l’horlogerie de luxe, oui celle en metal. Pour la petite histoire ce modèle a connu tant de variantes, notanmment les cadrans changés par les détaillants à la va vite, qu’il est depuis interdit de dénaturer un modèle Rolex. En clair vous avez une lunette polie et préfereriez une lunette guillochée; et bien c’est interdit et le blog luxe n’a trouvé personne pour tenter la manip, avec des pièces originales Rolex evidemment.

Daytona femmeNommée parce qu’elle était offerte dans les années 60 à tous les participants des 24 heures du circuit éponyme. En 1971, commence la production de la version à remontoir manuel, avec les poussoirs vissés garants tant de l’etancheité que de leur faible utilisation tant ils sont anti-ergonomiques. Puis en 1978 la production s’arrête. Le modèle devient vintage et les prix s‘envolent…. Elle revient en 1987 avec un remontoir automatique et en 2000 avec un mecanisme maison. Le tour de force marketing réside dans le fait que la nouvellle série est arrivée directement au prix du vintage: De 6000 à plus de 61 000 euros. L’histoire complète est ici, j’ajouterais juste que, autre paradoxe, certains modèles aciers sont plus onéreux que les modèles en or, pas toujours facile à porter certes… Et de toute évidence la version est unisexe comme en temoigne cette ravissante et neanmoins discrète pièce…

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