Connaissez-vous Valkyrie ? Je ne vous parle pas là des guerrières de la mythologie viking qui emportent les valeureux combattants morts à la guerre dans le magnifique royaume du Walhalla mais d’un robot ayant coûté la bagatelle de quelques millions de dollars à la NASA et ce sans véritable intérêt.
En effet, le quoi que superbe robot conçu par l’agence spatiale gouvernementale n’est pas encore prêt de partir aider ses collègues astronautes sur Mars. Ce dernier qui pèse tout de même 125 kilos pour une hauteur d’un mètre quatre-vingt est, d’après les experts, suréquipé. Avec un capteur laser LidaR, quatre caméras HD, et six caméras de profondeur ce robot est plus que limité. C’est pour cette raison que trois modèles ont été envoyés dans trois des plus grandes universités du monde afin de le faire évoluer. Pour cela la NASA a fait appel au laboratoire de Locomotion robotique du MIT (Massachusetts, États-Unis), à l’Université de NorthEastern (Massachusetts) et à l’Université d’Édimbourg (Écosse). Et c’est dans cette dernière que la magie a opéré comme l’on peut le voir dans la vidéo qui suit.
Valkyrie arrive désormais à marcher, attraper des objets et même se déplacer dans l’espace qui l’entoure mais la route vers Mars sera longue puisque comme l’a expliqué Sethu Vijayakumar, Directeur du Centre de Robotique d’Édimbourg : « Le plus gros challenge sera de réussir à faire en sorte que Valkyrie interagisse avec les gens. Pour cela, il nous faut mettre au point des algorithmes particulièrement souples. On rêve d’aboutir à une sorte de collègue de travail qui accompagnera et assistera les astronautes en missions spatiales ».
À quand un robot dans chaque foyer ?