Vous souvenez-vous du cybercasse à l’encontre de la société Sony Picture ? Il faut savoir que ce dernier n’est pas un cas isolé et que devenir cybercriminel est un boulot à temps plein qui rapporte gros.
En effet, un groupe de pirates informatiques s’est introduit dans la banque centrale bangladaise et y a ainsi dérobé la jolie somme de 81 millions de dollars. Plusieurs experts informatiques se sont penchés sur les deux cas et ont trouvé plusieurs points communs entre les deux attaques en ce qui concerne le contenu du code de deux programmes informatiques malveillants.
Souvenez-vous que la première attaque envers Sony en 2014 avait été attribuée par le FBI à la Corée du Nord. «Il s’agit d’une fonction de suppression de données, qui n’est pas quelque chose de disponible publiquement», précise Candid Wueest, de Symantec. S’il s’agit bien d’un groupe travaillant pour la Corée du Nord, les experts pensent qu’il s’agit là de la première fois qu’un Etat aurait recours à une attaque informatique pour dérober des fonds.
Et ce ne serait que la partie visible de l’iceberg puisque d’autres informations sont venues compléter l’idée d’un risque pour toutes les banques mondiales : un établissement philippin a également été touché par un piratage du réseau Swift ainsi qu’une banque équatorienne. Par ailleurs, une source anonyme, citée par l’agence de presse Bloomberg, annonce l’attaque imminente d’une douzaine de banques à travers le monde !