De la voiture de James Bond à la petite citadine, il y a un gouffre qu’Aston Martin s’apprête à franchir. Une ouverture « culturelle » à coût réduit. Pour le groupe britannique, l’opération présente plusieurs avantages : des coûts de développement réduits d’abord, car le modèle de base, l’iQ de Toyota, existe déjà .
Avec ce genre de voiture, Aston Martin s’offre aussi une image « écolo« , aux antipodes des modèles classiques de la marque de luxe, mais aujourd’hui indispensable dans le secteur automobile. On connaît peu de détails sur la commercialisation de ce nouveau modèle, mais le groupe a déjà précisé que la Cygnet pourrait être offerte à l’achat d’autres modèles, comme les DBS, DB9 ou Vantage. Une stratégie risquée dans l’univers du luxe. « Un peu comme on offre un porte-clé à un client de Renault, on offre une petite citadine à un acheteur d’Aston Martin », note un expert du secteur, qui doute que le modèle sera commercialisé à plus grande échelle. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’image de marque d’Aston Martin est construite sur son caractère exclusif et rare.
C’est ici que réside le risque de l’opération : « en descendant trop en gamme, on risque de tuer son créneau », souligne un autre analyste. Concrètement, en vendant en masse une voiture aussi éloignée de ses standards, Aston Martin dégraderait lui-même son image sur le segment du très haut de gamme.

Ils vont plus loin que Benz !
http://www.digg-france.com/LUXE/ASTON-MARTIN-CITADINE-VOIR-PETITE-VOITURE-ASTON-MARTIN-DE-LUXE-TOYOTA-IQ-ASTON-MARTIN