(Image: Jet Republic) Les Jet Republic dessinés par le portugais José-Luis Monteiro, basé à Bâle (CH), auraient du être équipés de machines à café à 18’000 euros pièce. Ces 110 machines Nespresso Iacobucci commandées par le petit nouveau des jets privés en cessation d’activité ne seront jamais installées à bord des Learjets dont la commande a été annulée par Bombardier.
Découverte au dernier salon EBACE de Genève, mais Louis Mondot nous en avait offert la primeur en janvier déjà , la jeune société et son bouillonnant patron Johnattan Breeze ne manquaient pas d’arguments pour justifier la commande de 110 Learjet 60XR tous noirs à Bombardier, et de 110 machines à café, pour une facture de 2 millions d’euros rien que pour le café à bord…
Ancien directeur commercial de son concurrent direct NetJets, chez qui il a officié durant 4 ans avant de voler de ses propres ailes, J. Breeze pensait avoir acheté ses avions au meilleur moment, pas les machines à café par contre. Apparemment le café n’est pas aussi bon à bord des avions de NetJets, mais eux ils volent.
L‘offre en Suisse étant suffisamment étendue dans l’aviation privée et une injonction de NetJets interdisant à Jet Republic de débaucher chez son concurrent ont eu raison des intentions démesurées de J. Breeze.
Pour mieux comprendre pourquoi le Nespresso de Iacobucci si bon, il faut se rendre sur le site internet de Nespresso, pour y découvrir que le café des Business et Première classes de Lufthansa, Swiss International Airline, British Airways et Qatar Airlines sont produits par des machines à Nespresso Iacobucci. Donc, si vous êtes un habitué de ces compagnies aériennes en Première et/ou Business, vous savez pourquoi c’est un excellent café (?).