Pas de doute, en 2010 Cendrillon habite Los Angeles et aura attendu 5 ans avant d’aller au bal, le temps nécessaire qu’a pris Pasquale Fabrizio pour développer son idée de pantoufle de verre.
Le verre est de Murano et les fioritures contiennent des perles d’or 24 carats juchées sur 10 cm de talon métallique. De plus, cette sandale limitée à 500 exemplaires (100 pour chacune des 5 variations prévues) pour les premières sorties est d’une furieuse élégance, un résultat des plus réussis.
On a déjà croisé plusieurs tentatives de réalisations d’une pantoufle de verre, jamais idée aussi folle n’aura atteint le niveau de fétichisme, le mot n’est pas trop fort, de la création de Pasquale Fabrizio, étrangement baptisée « Q by Pasquale » (peut-être la seule faute de goût: pour les anglophones ça peut faire gadget mortel, pour les francophones… enfin bref).
Cendrillon peut donc enfin aller au bal et en perdre une au passage. Sachant tout de même que la paire se vend 7500$ dans quelques rares boutiques de Los Angeles, espérons que le Prince Charmant en vaille la peine (mais théoriquement il est censé lui rendre sa pantoufle de verre après l’avoir retrouvée si je me souviens bien).
Les cinq modèles se nomment Ruby (or et rouge), Vesuvius (noir et or), Cleo (tout or) et Argento (comme Asia mais tout argent). Une cinquième série toute noire est spécialement dessinée pour les Oscars. Les people vont se les arracher…
Le site bornrich.org publie des clichés de quatre de ces modèles de pantoufles de verre « Q by Pasquale », dénichées via le Los Angeles Times. Retrouvez encore d’autres photos sur luxist.
Magnifique effectivement…
Les perles d’or je craque mais la cambrure, je dégringole…
La perdre oui, mais la casser, ça semble super dangereux tout de même 😉
Je les porterais à la main, comme un sac, et je danserais pieds nus !
Pardonne moi Cyril si je reste sur la version pantoufle de vair, classique, plus chaude mais moins originale.
A très bientôt !
Anne
Bonjour Anne,
Ben alors ces cours de marche en talons hauts?? Tu sèches? ;-))
Pour la fameuse pantoufle de vair… je me suis déjà pris la tête avec Johan Hufnagel à ce sujet qui avait corrigé l’article d’une contributrice sur slate.fr. L’auteure avait bien écrit « pantoufle de verre » et s’était vue corriger par « pantoufle de vair », une fatuité moderne tout droit venue de ce cher Emile Littré qui n’a pas toujours eu raison malgré ses importantes contributions… La solution à ce grave problème se trouve dans les premières éditions de Perrault qui avait bien édité « Cendrillon ou la petite pantoufle de verre » en titre de son conte paru dans le recueil des « Contes de ma mère l’oye »…
Ce qui n’enlève rien à la douceur de pouvoir caresser un vair à soi si l’écu consent (ouais, y’a des jours comme ça).
;-))