Cette année la maison de joaillerie Chopard fête ses 150 ans, et quoi de mieux pour cet évènement exceptionnel que de créer une collection de 150 pièces ayant pour thème les animaux.
Caroline Gruosi-Scheufele, co-présidente et directrice artistique de la marque, cherchait une idée et elle l’a trouvée tout naturellement dans son quotidien : « J’ai toujours grandi avec des animaux autour de moi ». N’oublions pas qu’elle possède tout de même six chiens !
Mais afin de se représenter au mieux ce que cet anniversaire représente, je vais vous faire un petit aperçu de la vie de cette célèbre maison de joaillerie.
En 1860, à l’âge de 24 ans, Louis-Ulysse Chopard créa la manufacture horlogère portant son nom, à Sonvilier. Il fut considéré comme l’un des meilleurs horlogers du 19ème siècle. Toutefois, à partir du début du 20ème siècle, la société a subi une période de déclin, et ce jusqu’en 1963, date à laquelle elle fut rachetée par Karl Scheufele. Avec sa femme Karin et ses deux enfants, Karl-Friedrich et Caroline (cette dernière étant à l’initiative de cette collection spectaculaire), il en fit la marque que vous connaissez aujourd’hui.
Cette collection est la plus importante et la plus diversifiée que Chopard ait jamais consacrée à un thème.
Par son importance elle comporte inévitablement une vaste gamme d’animaux y compris un certain nombre rarement associés à la haute-joaillerie comme les hippopotames et les rats.
La collection ayant pour nom « Animal World » propose également une grande variété de matériaux : quartz, kunzites, perles, tourmalines Paraiba, mais aussi des pierres de lune, de l’or rouge, du titane, ou encore du bois précieux destiné à faire ressortir le côté « naturel » du bijou.
De plus, comme l’explique Caroline Gruosi-Scheufele : «Il y a une telle finesse dans chaque pièce qu’on ne peut pas les fabriquer sur des machines », elles sont donc toutes faites à la main dans les ateliers.
Pour vous donner un exemple du travail que cela implique : pour créer le collier « poisson-clown », il a fallu 750 heures de travail et la mise en place de 2160 pierres en tout genre.
Certaines pièces ont été réservées avant même qu’elles ne sortent des ateliers, mais Caroline Gruosi-Scheufele tient à conserver l’ensemble de la collection pendant un certain temps, car elle compte l’exposer à New York, Shanghai et Bombay, entre autre.