En photo (albany_tim en licence CC via flickr.com) : les plans d’urbanisation de Shanghaï, vue par l’architecte David Cotterrell en 2006, dont l’idée consisterait à remplacer les maisons traditionnelles de la ville chinoise par des immeubles de luxe…
« L’horlogerie et les spiritueux connaîtront cette année les taux de croissance les plus élevés au sein d’une industrie du luxe qui devrait profiter de la dynamique chinoise et des effets favorables de la baisse de l’euro ». C’est ce qu’on apprend au Sommet mondial du luxe organisé par Reuters (du 1er au 3 juin).
On nous rappelle à ce propos que le luxe mondial est dominé par les consommateurs chinois à hauteur de 25% et qu’il se pourrait bien que cela dure encore longtemps.
« Pour le client chinois, le luxe est synonyme d’Occident. Aujourd’hui, il n’y a pas de grande marque de luxe chinoise », lit-on rapporté par Reuters de la bouche d’Isabelle Ardon, gérante d’un fonds spécialisé (SG Gestion, dont l’une des plus grandes lignes est le groupe LVMH) de son état.
Enfin, confirmation est faite que les marques les plus renommées, telles que Louis Vuitton ou Hermès, n’ont pas connu trop de problèmes pendant la crise par rapport à d’autres (pas un seul trimestre négatif en 2009), preuve, s’il en fallait, que des dizaines d’années, parfois plus d’un siècle de prestige, sont nécessaires pour établir une véritable marque de luxe sur ce marché convoité mais cruel.