Peut être que pour Noël vous pensiez offrir un ours de peluche de la célèbre marque Steiff à votre enfant, mais faites attention au fait que celui-ci puisse décider d’en faire la collection, car cela vous coûtera sûrement un rein voire plus. En espérant qu’il ne finisse pas comme Paul Greenwood.
En effet, cet ancien manager a avoué avoir détourné 900 millions de dollars provenant de différents investisseurs.
Pour commencer à « rembourser » ce montant, il a donc dû, à contre coeur, se séparer de sa collection d’ours en peluche (je ne plaisante même pas).
Parmi les 585 lots vendus lors de cette vente aux enchères exceptionnelle organisée par la maison Christie’s, un ours « Harlequin », moitié rouge, moitie bleu, datant des années 1920, s’est vu décerner le titre de la plus importante vente de cet évènement avec un montant de 46.850 livres (53.000 euros).
La deuxième place fut pour un ours noir de 1953 à 30.000 livres (34.000 euros). Tandis que l’ourson « à lacet » n’a pas eu de chance : avec pourtant la possibilité de lui ouvrir le ventre grâce à un système de fermeture à lacet, afin d’y introduire une bouillotte, ainsi que le fait qu’il n’en existe de 90 au monde, tous créés entre 1907 et 1914, il n’a trouvé acquéreur que pour 18.750 livres (21.200 euros) alors que son estimation était de 30.000 livres.
La vente a duré 9 heures 30 pour un montant total récolté de 1.082.356 livres soit 1.223.703 euros.
Paul Greenwood, quant à lui, sera jugé le 1er décembre à Manhattan.