Et si Volkswagen rachetait Alfa Romeo ?

alfa_romeo.jpg

C’est une scène plutôt inhabituelle. Des ouvriers italiens d’Alfa Romeo manifestant devant le Consulat général d’Allemagne à Milan pour réclamer le rachat de leur entreprise par Volkswagen. « Avec Fiat, Alfa Romeo n’a pas d’avenir. Nous voulons Volkswagen, » scandaient les ouvriers de la marque, que l’on surnomme ici les Alfisti. Car les années de gloire du constructeur automobile italien sont loin. Et le rachat par Fiat en 1986 n’a pas engendré le miracle attendu. Au contraire. La berline compacte Alfa Romeo Mito est désormais identique à 60% à la Fiat Grande Punto. Pour une marque qui fut le symbole de l’élégance à l’italienne et qui a fait rêver les hommes du monde entier, ça fait mal. Volkswagen ne cache en tout cas pas son intérêt pour Alfa Romeo. Ferdinand Piëch, le président de Volkswagen, n’a-t-il pas, en marge du salon automobile de Paris, déclaré qu’il verrait bien son groupe posséder 13 marques ? Et il y a quelques temps, il déclarait : « Il suffirait de quelques détails pour faire revivre Alfa Romeo ». Mais le moment n’est peut-être pas encore venu. « Fiat se porte encore trop bien, » analyse Piëch. Ou plutôt pas encore assez mal.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *