A peine âgé de 53 ans le chef étoilé avec trois étoiles Michelin, Santi Santamaria, nous a quitté le 16 février, suite à un malaise cardiaque.
Alors qu’il venait de présenter à la presse son nouveau restaurant inauguré en juin 2010 au sein du complexe hôtelier de Marina Bay Sands, ce grand chef s’est éteint, dans son restaurant.
C’était un grand admirateur de la cuisine française, qu’il connaissait d’ailleurs sur le bout des doigts. Joël Robuchon disait d’ailleurs de lui que c’était « un homme de cœur, grand professionnel et très chaleureux », et que son nouveau restaurant de Singapour est « très moderne et l’un des meilleurs ».
Il considérait la cuisine comme un art ainsi qu’un plaisir, jusqu’à la comparer à l’acte sexuel. C’est ce qu’il a essayé de transmettre à tous dans son dernier livre, « La cocina al desnudo » (la cuisine à nu) : « pour aimer ma cuisine, il faut être disposé à sentir la nature à travers elle », « l’un (la cuisine) comme l’autre (l’acte sexuel) laissent peu de traces sur le corps, et tous deux perpétuent la vie ».
Cet homme restera dans nos mémoires tout comme sa cuisine, car comme il le disait si bien : « nous savons que notre art est éphémère, que les produits que nous mangeons sont éphémères, mais nous savons aussi que la cuisine peut conserver et perpétuer des sensations, une mémoire ».
Source : L’Hôtellerie