La Namibie a cédé plus de sept tonnes d’ivoire à la Chine et au Japon pour 1,18 million de dollars, lors des premières enchères internationales de défenses d’éléphants depuis près de dix ans.
Ces ventes se poursuivent jusqu’à début novembre.
Ces enchères, où 108 tonnes d‘ivoire seront écoulées dans quatre pays d’Afrique australe – Namibie, au Botswana, au Zimbabwe et en Afrique du Sud – ont été approuvées en juillet par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, qui a qualifié cette première vente de « véritable succès ».
Selon le ministre namibien de l’environnement, trois acheteurs japonais et trois autres chinois se sont portés acquéreurs de 7,2 tonnes.
Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) a critiqué dans un communiqué ces ventes (9 tonnes en Namibie le 28 octobre, 44 tonnes au Botswana le 31 octobre, 4 tonnes au Zimbabwe le 3 novembre et 51 tonnes en Afrique du Sud le 6 novembre), estimant qu’elles « encourageaient les braconniers à blanchir leurs stocks illégaux ».
Les stocks d’ivoire mis aux enchères proviennent des défenses d’éléphants morts de cause naturelle ou tués pour éviter la surpopulation. Les profits de ces enchères devraient être utilisés pour la conservation des éléphants. La dernière vente en 1999 a permis de récolter 5 millions de dollars, selon CITES.