En ces temps de crise, on ne sait plus où placer son argent.. Certains se ruent sur les montres, d’autres sur les lingots mais le mieux c’est quand même les livres.. bon certes, pas n’importe lesquels!
Il faut aller chez les antiquaires.. tel l’antiquaire néerlandais Laurens Hesselink qui propose une oeuvre monumentale du naturaliste allemand Philipp Franz von Siebold qui approche les 300.000 euros. C’est un manuel richement illustré du XIXème siècle sur le Japon.
La foire du livre de Francfort se tient jusqu’à dimanche et accueille depuis 2005 un carré consacré aux antiquités. « Il vaut mieux acheter de vieux livres que des actions dans une banque », sourit Laurens Hesselink. « Bien sûr, depuis quelques temps le marché est plus calme, mais notre secteur finit toujours par s’en sortir », veut-il croire. « Les collectionneurs sont insatiables, crise ou pas crise », affirme l’antiquaire néerlandais à l’AFP.
Manipulant une vieille édition du grand penseur néerlandais Erasme, il dit: « Ce livre a plus de 500 ans. Passé cette durée, je pense qu’on peut parler de valeur sûre. »
Ainsi la Berlinoise Elvira Tasbach présente sa collection de manuscrits. Rassembler des manuels de calcul, rédigés à la plume et agrémentés de toutes sortes d’illustrations plus ou moins fantaisistes, datant parfois du XVIIème siècle, peut valoir jusqu’à 4.000 euros. « Les ouvrages les plus coûteux, ceux qui dépassent les 5.000 ou 10.000 euros, se vendent toujours et leur prix augmentera toujours », assure-t-elle à l’AFP.
C’est le cas par exemple de premiers tirages rares de grands romanciers comme Franz Kafka ou Thomas Mann, sans parler des Goethe et autres Schiller: « Les stars », comme les appelle Elvira Tasbach.
Source : http://actus.mensup.fr