Alain Ducasse, un des chefs français les plus « étoilés » du guide Michelin persiste. Il compte bien se faire plus qu’un nom à New-York.
Après avoir essuyé deux échecs, il retente à nouveau l’expérience américaine avec un nouveau restaurant, l’Adour, présenté mercredi soir à la presse internationale.
Son credo est désormais de créer un univers « où la gastronomie est fonction du vin ». Le restaurant est situé à l’intérieur de l’hôtel St Régis, au coin de la 5e avenue et de la 55e rue à Manhattan.
« Le concept a changé, la cuisine est désormais inspirée par le vin, dans une ambiance beaucoup plus décontractée », a ainsi précisé Tony Esnault, le jeune chef qui a déjà fait un bout de chemin avec Alain Ducasse à l’hôtel Essex House.
Ce premier restaurant new-yorkais ouvert par Ducasse a fermé ses portes en 2005 après cinq ans d’existence. La presse américaine avait alors critiqué – parfois violemment – les prix, l’ arrogance et la sophistication poussée à l’extrême de l’établissement. Cela fait tout de même beaucoup pour un seul homme … Un autre restaurant d’Alain Ducasse à New York, « MIX », créé autour de l’idée de « mixitude » entre passé et présent, cuisine et culture, a également été fermé récemment.
Dans la salle principale du restaurant règne une atmosphère quasi religieuse autour du thème du vin. Mais gastronomie et épicurisme peuvent parfois s’allier avec la finance : à New York, le groupe Ducasse a toujours réalisé une grande part du chiffre d’affaires de ses restaurants avec les vins (environ 40%).
Le décor signé David Rockwell s’inspire d’une salle de bibliothèque où les bouteilles remplaceraient les livres. Des fresques de l’artiste new yorkaise Nancy Lorenz représentent l’Adour, la rivière qui coule près du village natal d’Alain Ducasse dans le Sud Ouest.
Ce troisième restaurant pourrait en fin lui permettre de séduire New-York, ville réputée difficile. Certains de ses confrères comme Joël Robuchon ou Jean-Georges Vongerichten ont su se faire apprécier et sont solidement installés. Et ce d’autant plus, que le nouveau restaurant offre désormais une atmosphère feutrée et luxueuse sans être ostentatoire.
Se voulant moins compliqué que le restaurant d’Essex House, l’Adour autorise les tenues vestimentaires décontractées, et offre vin rouge et vin blanc pour le même plat. La cuisine est également plus simple … et moins onéreuse que celle proposé par le précédent établissement.
Les 275 dollars minimum de l’Essex House avaient valu à Ducasse des critiques virulentes de la presse américaine et notamment du New York Magazine, très influent dans ce domaine.
J’aime sa pugnacité, c’est bien de reconnaitre ces erreurs passées et de tenter une nouvelle aventure, je lui souhaite une grande réussite car quand un français réussit à l’étranger c’est une réussite pour nous tous français
J’aime sa pugnacité, c’est bien de reconnaitre ces erreurs passées et de tenter une nouvelle aventure, je lui souhaite une grande réussite car quand un français réussit à l’étranger c’est une réussite pour nous tous français
J’aime sa pugnacité, c’est bien de reconnaitre ces erreurs passées et de tenter une nouvelle aventure, je lui souhaite une grande réussite car quand un français réussit à l’étranger c’est une réussite pour nous tous français