Ceux qui ont déjà eu à payer des indemnités de retard connaissent très bien le sentiment qu’a dû éprouver Louis Gallois en signant un chèque de 110 millions de dollars à Emirates en guise de dédommagement pour les retards de livraison de l’A380.
Il faut bien dire que la compagnie de Dubai est, avec 58 commandes, le plus gros client de l’A380. Si le premier A380 a été livré avec deux ans de retard, cela aurait pu être pire si Emirates n’avait pas mis la pression à la filiale d’EADS.
« Un retard supplémentaire serait un mauvais coup énorme », a déclaré le président d’Emirates, Tim Clark, à Reuters. « Il y a des rumeurs qui commencent à circuler, » a-t-il ajouté.
En langage plus simple, cela signifie qu’Airbus va devoir accélérer la cadence.