26 perles dans une huître ! C’est l’incroyable découverte faite par une libanaise.
Elle n’a même pas eu à chercher pour réaliser cette véritable pêche miraculeuse : c’est dans la cuisine d’un restaurant de poissons et fruits de mer dans le sud du pays que la précieuse découverte a eu lieu.
L’huître miraculeuse est une Pinctada, un genre de huîtres perlières. Elle a été repêchée au large de la côte libanaise. Ces huîtres seraient très prisées des soldats français et italiens de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban chargée d’observer le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah chiite dans le sud.
« J’étais en train d’ouvrir les coquilles lorsque j’ai vu dans l’une d’elle une multitude de perles blanches qui luisaient. J’ai crié sous l’effet de l’émotion. C’était tellement beau, elle ressemblait à une grappe de raisin» raconte Amale Salha, qui aidait son fils dans la cuisine de son restaurant « Al Fanar », sur le front de mer dans la ville de Tyr, à 85 km au sud de Beyrouth.
Rappelons que des perles fines sont formées aléatoirement, quand une certaine sorte d’irritant vient se loger dans le tissu d’une huître ou d’un mollusque. En réponse à l’irritation, l’huître sécrète la nacre , une combinaison du carbonate de calcium et des substances organiques, qui s’accumulent graduellement par couches successives autour de l’irritant.
Pendant plusieurs années, cet habillage de nacre forme une perle. La taille, la forme, et la couleur de la perle sont déterminées par une combinaison de facteurs, y compris la taille et la forme de l’irritant original, si le mollusque vit en eau de mer ou en eau douce, et de la région géographique où le mollusque vit.
«Nous achetons ces huîtres à 10 dollars le kilo», précise quant à lui Raymond, le mari d’Amale. Les prix des huitres devraient peut-être désormais augmenter … quant à ceux des perles …
Produit naturel devenu produit de luxe par excellence, les perles les plus recherchées par les maîtres joailliers demeurent celles des huîtres.
Il va sans dire que leur prix est à la hauteur de leur beauté et de leur rareté. Seules trois espèces sont cultivées à travers le monde : Pinctada maxima, Pinctada fucata et Pinctada margaritifera, la perle noire polynésienne, encore appelée « rava rava ». Cette dernière est très prisée en raison des irisations vertes, rouges ou encore bleues de sa nacre.