Une somptueuse topaze volée à Saint-Tropez

Topazebraque Une topaze de 810 carats a été volée dimanche après-midi à Saint-Tropez . La pierre précieuse de 162 grammes, estimée à 250.000 euros, était présentée comme l’une des plus grosses du monde.

La vitrine où elle était exposée n’était cependant dotée d’aucune alarme, a-t-on appris lundi auprès de la gendarmerie.

La topaze était montrée dans le cadre d’une exposition consacrée au peintre Georges Braque et était placée dans un présentoir dont la vitre a été décalée, sans être brisée.

« Le ou les voleurs ont forcé la porte d’une vitrine fermée à clef », a précisé dans un communiqué, l’ayant droit de Georges Braque, Armand Israël, propriétaire de la topaze disparue.

« Il s’agit probablement d’un vol de commande d’un collectionneur amoureux de cette exceptionnelle topaze », a avancé Armand Israël, précisant qu’elle était « quasiment impossible à vendre ».

La topaze était incrustée dans une sculpture en vermeil représentant un soleil, baptisée « Hélios » et réalisée par Georges Braque entre 1962 et 1963 d’après une de ses gouaches.

« Deux autres sculptures exceptionnelles, d’une valeur supérieure à un demi-million d’euros », l’une en or massif baptisée « Hermès » pesant un kilo et une autre, gainée d’or sur un socle d’amazonite et baptisée « Delos », se trouvaient également dans la vitrine mais « le ou les voleurs ont préféré se fixer sur +Hélios+ bien plus petite 17X15 cm et plus facile à subtiliser et à cacher », selon Armand Israël.

Les gendarmes de Saint-Tropez, associés aux techniciens en investigations techniques et scientifiques, ont procédé à divers relevés d’empreintes dans l’espoir d’identifier le ou les auteurs du vol. L’office central des biens culturels à Paris a été alerté.

L’enquête s’annonce difficile car la salle municipale où se déroule depuis début août l’exposition n’est équipée d’aucun système de surveillance.

Les gendarmes ont lancé un appel à témoins invitant les visiteurs présents dimanche après-midi à se faire connaître auprès de la brigade de Saint-Tropez.

Baptisée « Métamorphoses« , l’exposition réunit 170 pièces de la collection Armand Israël qui a souhaité qu’elle se poursuive.

En 1971 à Nîmes, une première « Métamorphose » de Braque baptisée « Glaucos » avait été dérobée. Elle fut retrouvée deux ans plus tard dans le coffre d’une voiture volée.

Un commentaire

  1. On ne sait si on doit rire ou pleurer devant une telle nouvelle….rire de la naiveté des exposants ou pleurer du manque de respect et de la cupidité des gens…..Une topaze qui ne peut être revendue oui, sauf si elle est retaillé et vendu à l’étranger à quelques amateurs peu scrupuleux ( ooooh il doit bien y en avoir dans ce monde non? )…Le luxe fait rêver, et à ce titre il fait envie et de nos jours, l’envie et le rêve ne contentent plus personne, ce qu’il faut c’est posséder et ce même au détriment de la démarche de  » mériter  » le luxe …car le luxe se mérite et à ce titre ne devrait pas pouvoir être voler, au même titre que l’intelligence ou la classe .

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