En période de crise, c’est bien connu, les parents essaient d’épargner leurs enfants. C’est dans cet esprit qu’un nouveau magasin dédié aux enfants a vu le jour à Moscou début décembre. Dans les allées de la galerie Iakimanka, la Ferrari à pédales (2800 €) s’expose à côté du manteau griffé Galliano (1500 €). Et la crise dans tout cela ? « Je ne m’imagine pas qu’un enfant qui portait du Dolce Gabbana, du Dior, du Missoni, puisse remplacer ces vêtements par d’autres, quelconques, fabriqués en Chine ou en Turquie, » a expliqué à l’AFP une responsable du magasin. Pas faux.
Mais dans ce temple dédié aux gosses de riches, la culture n’a pas été oubliée non plus. Sauf qu’ici, les livres de poche n’ont pas droit de cité. Une édition des Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas se vend ici plus de 8000 €. Il faut dire qu’il s’agit d’une édition limitée, tirée à seulement 55 exemplaires.
« Ces livres doivent devenir une relique familiale, » justifie Semion Beloous, le responsable du rayon littérature.
Pas sûr que le chérubin s’en rende compte tout de suite.