Le marché de l’art rend sa place au monde de l’art

299375110_c70def04d6 (En image, le Degas exposé au Musée d’Orsay: via Flickr) »La Petite danseuse de quatorze ans« , d’Edgar Degas, est partie à Londres pour 14,6 millions d’euros. Un bon signe? Oui et non. Le marché de l’art peut aujourd’hui se dire que « la bulle spéculative n’est plus qu’un souvenir », selon Anne de Coninck.
Mais les trois grandes maisons de ventes aux enchères font grise mine et des fauteuils sont laissés vides. La bonne nouvelle semble être que les prix se stabilisent au plus juste, quand certains vendeurs ne se mettent pas à genoux en proposant des remise pouvant aller jusqu’à 30%.
Alors que l’action de Sotheby’s a perdu 70% de sa valeur, le personnel des maisons de ventes fait les frais de la crise: de 20 à 25% de licenciements dans tous les secteurs.
Cependant, les vrais amateurs d’art pensent pouvoir souffler un peu et compter sur des ventes plus représentatives d’un « monde » de l’art que d’un « marché » de l’art.
Cependant, la fébrilité du marché se fait sentir à tous les coins de rue. Aisni, deux jours seulement après la vente record du Degas, un tableau de Monet se vendait 25% au-dessous de sa valeur. Certains diront que quelqu’un a au moins fait une bonne affaire, ce qui est impossible en période de spéculation.

Petit rappel: la vente aux enchères de la collection Yves Saint Laurent aura lieu du 23 au 25 février prochain au Grand Palais, comme l’indiquait Fanny Perrin-Darloz dans son billet.
Pour en savoir plus, lisez le très intéressant article d’Anne de Coninck, correspondante à New York pour « Connaissance des Arts », qui s’exprime sur l’excellent et tout neuf slate.fr des non moins excellents Jacques Attali, Jean-Marie Colombani et Eric Le Boucher.

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