Eva Rachline présente sa nouvelle collection hiver 2009, ambiance années 30′ music-hall. Si vous aimez cette époque, vous aimerez également la collection de Madeleine Vionnet exposée dans le Musée des Arts Décoratifs (24 juin au 31 janvier 2010), qui est un peu plus « habillée ». Dans un esprit couture dépoussiérée, Eva Rachline va réveiller le marché de la lingerie, alors globalement conventionnel, classique et uniforme, insufflant un vent d’excentricité et d’impertinence, tout en contraste de couleurs.
Sans contrainte, la créatrice imagine, de façon toute personnelle, une lingerie luxueuse qui ose les détournements de matières, de finitions et d’harmonies, reprenant sans cesse les codes emblématiques de l’univers de la scène et du spectacle, dégageant une modernité hardie et une extravagance mesurée, qui lui confère aussitôt une identité propre sur le marché de la lingerie. Pour cette nouvelle ligne 2009, Eva s’inspire encore une fois du monde du spectacle, véritable signature de la marque. Corseterie en satin, broderies, dentelles ou bijoux, tout confère aux vêtements d’intérieur un aspect décontracté, chic et glamour. Les teintes de cet hiver seront le vert jade, le fuchsia, le violet, l’ivoire et bien sûr le noir. Ces tenues peuvent être détournées de leur sens premier et être assorties avec un jean pour devenir des tenues d’extérieur. Toutefois, les bas et le porte-jarretelles font plus que jamais partie de l’intimité féminine en 2009, pour le bonheur de ces messieurs, mais aussi des femmes. Le ras-du-cou vient couronner cet hymne au chic exacerbé, détenteur d’une séduction acquise, certes sous l’emprise d’un esclavagisme moderne, mais libérant une attraction plus que magnétique.