La maison avait renoncé à ses habituels défilés spectaculaires pour l’intimité de ses salons, avenue Montaigne. Non par souci d’économie, a assuré le président de Christian Dior Couture, Sidney Toledano, mais pour témoigner d’un « retour aux racines de la haute couture« . La collection, qui fait la part belle aux célèbres tailleurs Bar à la taille étranglée, aux amples jupes style New Look, aux broderies raffinées, aux couleurs vives, « c’est l’histoire de Dior« , a déclaré M. Toledano à la presse. D’où ce défilé intra muros, « pour retrouver toute cette ambiance de la haute couture », une haute couture qui « doit revenir sur ses racines et sur ses valeurs », a-t-il ajouté. La collection illustre avec éclat le savoir-faire des ateliers maison et défend une extrême élégance à laquelle John Galliano apporte cependant une note sexy, ses modèles « oubliant » souvent le haut ou le bas pour laisser apparaître un corset, un soutien-gorge, un porte-jarretelles et des bas couture.
Autre évènement, les dessous chics de la maison Dior dans l’ambiance feutrée des salons de l’avenue Montaigne. Oubliant à loisir le bas ou le haut, les modèles prennent la pose, provocante et assumée, dans un vestiaire sexy où l’intimité de la couleur chair se heurte au fuchsia tapageur ou au pétillant jaune citron quand il n’est pas balayé par un imprimé jaguar. Le styliste britannique a une nouvelle fois rendu hommage à monsieur Dior en revisitant l’emblématique veste à basque Bar, à l’origine du New Look de 1947. Elle se marie cette année à une légère jupe plissée, qui laisse apparaître de chics dessous.
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