Fabergé s’est installé au 5 rue Pierre-Fatio, à Genève, dans un espace dessiné par l’Espagnol Jaime Hayon.
Petit tour des lieux, en images.
Que ce soit dans le vaste hall au rez-de-chaussée ou dans le salon particulier plus confidentiel du premier étage, les matériaux rares et luxueux s’épanouissent dans un aménagement classique et épuré.
Rideaux en soie, bois rares et marbre du Carrare mettent en valeur les bijoux de la collection haute jaoillerie lancée en décembre dernier par la marque Fabergé, qui renaît lentement mais sûrement de ses cendres.
Le fonds Pallinghurst du Sud-Africain Brian Gilbertson a permis depuis 2005 de voir le prestigieux nom de la cour des tsars se reconstruire, avec l’arrêt de licences malheureuses, son rachat à Unilever en 2007 et après 858 millions d’euros investis.
Le nom de Fabergé, vendu en 1951 à un homme d’affaire pour 25’000$, s’était depuis fourvoyé dans une image bas de gamme. En 1989, le groupe Unilever mettait 1,6 milliard de dollars sur la table pour continuer à distribuer des licences de produits de façon bien malheureuse.
Tatiana Fabergé, l’arrière-petite-fille de Peter Carl (alias Carl Gustavovich) Fabergé, dont l’Å“uvre fût confisquée en 1917 à la révolution bolchéviques, fait partie de l’aventure de cette renaissance tant attendue, surtout en Russie.
Rétablir la notoriété de la marque sera un pari long et risqué qui passe par la mise en confiance d’une petite clientèle privilégiée pour commencer, raison pour laquelle elle se doit d’être choyé dans ce magnifique espace signé Jaime Hayon.