Divorce à consommer entre Ferrari et Panerai

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C’est la vie, il y a des histoires d’amour qui se créent entre horlogers et belles carrosseries, d’autres qui promettent et enfin, inévitablement, celles qui se terminent… comme l’histoire d’Officine Panerai et de Ferrari.

Le groupe Richemont avait un peu forcé la main à Panerai dans cette alliance d’intérêts née en 2005 pour un CDD de 5 ans qui ne sera de toute évidence pas renouvelé, selon Ariel Adams.

S’il n’y avait rien à véritablement reprocher au chronographe Flyback California à 12’000 $ née en 2008 de cette alliance, les puristes ne pouvaient cependant ni céder aux concessions consenties par Officine Panerai dans le design très éloigné des créations de l’horloger, ni au manque de chevaux sous le capot de cette curieuse Ferrari hybride, qui caractérise si bien les montres sans caractère que le groupe Richemont a osé déployer en ce début de millénaire à grands renforts de spécialistes marketing fraîchement sortis de l’école. A la limite, on aurait presque préféré voir un moteur Seiko sous ce capot plutôt qu’une mécanique affichant une fréquence de 28’800 bph.

Comme aucun des deux Pacsés ne semble beaucoup tenir à cette relation contre nature, il semblerait que le nom de Ferrari puisse être bientôt ouvert aux amateurs de licence exclusive. Pour les inconditionnels de Flyback California, la valeur de la montre n’a jamais vraiment décollé et les réplicas inondent le marché.

Un commentaire

  1. Plus un PACS, qu’un mariage, quand on connaît la marque ! En tant qu’amateur passionné de haute horlogerie, on pouvait être surpris de l’acceptation de panerai.

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