Comme l’a déclaré l’analyste Matthew Curtin : « La récession commence à ressembler à un vieux souvenir pour l’industrie du luxe. »
Et à priori, il a bien raison : François-Henri Pinault PDG du groupe PPR a révélé que le groupe avait doublé les bénéfices nets du premier semestre, « de très bons résultats… dans un environnement économique qui reste hésitant. ».
Hésitant peut être mais en de très bonnes voies. Il a d’ailleurs ajouté concernant cette hausse de bénéfice : « Il y a une nouvelle perception du luxe, un luxe sophistiqué plus discret où les notions de patrimoine et l’artisanat jouent un rôle important. »
Parmi cette hausse on peut voir que le bénéfice net de PPR au cours des six premiers mois a grimpé de 113,3 % soit 403 millions d’euros. Le groupe LVMH Moët Hennessy-Louis Vuitton, quant à lui, a annoncé une augmentation de 53 % de son bénéfice net soit 1,1 milliards d’euros. Les plus petites marques, comme Hermès avec 22,8 % d’augmentation dans ses ventes, sortent la tête de l’eau également.
Les plus touchés l’an dernier ont été les vins et spiritueux, ainsi que des montres et des bijoux.
A noter que l’Asie a joué un rôle primordial dans cette remontée. En effet, les pertes de l’année dernière ont été compensées par la demande continue venant d’Asie, notamment en provenance de Chine. Par exemple, Hermès a vu 45 % de ses ventes se faire en Asie, à l’exception du Japon, alors que Burberry a vendu 43 % de ses produits à des acheteurs asiatiques.
Reste maintenant à voir si cela perdurera.