En Égypte pas moins de 40% de la population vivent avec moins de 3 dollars par jour, ce qui n’est pas vraiment le cas du président égyptien Hosni Moubarak.
En effet, selon The Guardian, la fortune de la famille présidentielle serait comprise entre 40 et 70 milliards de dollars ce qui la placerait en tête des plus grosses fortunes du monde devant Carlos Slim et Bill Gates.
Mais dans ces cas là, me direz vous, pourquoi Hosni Moubarak n’est pas cité par le magazine Forbes dans son top des plus importantes fortunes du monde ?
En fait c’est très simple. Elle serait repartie entre les différents membres de la famille : 15 milliards pour Hosni Moubarak, un milliard pour sa femme, 8 pour son fils aîné et 17 pour le second. Mais le montant exact n’est pas facile à déterminer puisque cet argent est placé dans des banques en Suisse, Allemagne, aux Etats-Unis et en Angleterre.
Sans bien entendu oublier que la famille Moubarak possèderait des propriétés aux Etats-Unis, en Angleterre, en France, en Suisse, en Espagne, en Allemagne et à Dubaï.
On peut également se poser la question concernant ce qui a permis à la famille présidentielle d’amasser un tel magot.
Toujours selon The Guardian, le pouvoir égyptien exigerait systématiquement une joint-venture appelé également coentreprise avec un partenaire local à hauteur de 20% pour une implantation dans le pays. Bien informé, le président a pu ainsi s’offrir des participations à peu de frais dans des investissements les plus lucratifs.
Comme quoi le plus riche n’est pas forcement celui qu’on croit.
CQFD le roi de la Thailande …avec ses 80 milliards de dollars de fortune personnel ..pour un pays ou le revenu moyen est assez proche du revenu égyptien …it’s good to be the king ….
La Suisse ne perd pas de temps ni le sens des affaires. Tant que Moubarak était un puissant de la terre, la prévenance bancaire était au rendez-vous. Plus besoin désormais de prendre de gants avec lui, seul importe de le magot. Ce qui est tout de même phénoménal, c’est qu’on aurait pu comprendre une initiative de la part du gouvernement égyptien soucieux de mettre la main sur des biens vraisemblablement soutirés en majeure partie à la richesse nationale. Non, là c’est le banquier helvétique (le Conseil Fédéral, mais c’est la même chose puisque les banques lui obéissent) qui joue soudainement les justiciers de sa propre autorité. Qu’est-ce qui lui permet, soudain, d’avoir des états d’âme sur l’honnêteté des fonds déposés par le Raïs alors que jusqu’à présent il ne se souciait ni de l’origine ni du devenir de cet argent ? Mouais, l’intérieur des vaste coffres helvètes n’a rien perdu de son obscurité épaisse comme une fondue…
les egyptiens ont bien faire de chasser un tel president a la tete de leur nation
puis que c’est domage toute Afrique se fixe comme objectif d’etre instruis comme un egyptien mais le gas faisait le jeu des Americains il est l’un des plus partenaires des americains sur le plan commercial. Mais si vous laissez le pays dans la main des armées c’est fini pour vous parceque Moubarak est un militaire il peut tromper ses amis du jour au lendemain.
Merci pour la bonne comprehension