Mardi dernier, l’organisme Greenpeace a fortement accusé plusieurs grandes marques qui d’après eux utiliseraient des substances chimiques toxiques lors de leurs procédés de fabrication. Parmi les 14 marques citées, nous pouvons retrouver Adidas, Uniqlo, Calvin Klein, Lacoste, Converse et Ralph Lauren.
Greenpeace aurait analysé des échantillons de tissus récupérés dans les boutiques de 18 pays différents notamment en Asie parmi lesquels nous pouvons trouver la Chine.
Après analyse il a été démontré que « des éthoxylates de nonylphénol ont été détectés dans deux-tiers de ces échantillons ». « Le nonylphénol est un perturbateur hormonal », qui a la particularité de s’accumuler au sein des organismes vivants, menaçant leur fertilité, leur système de reproduction ainsi que leur croissance. Ils s’agit de produits chimiques fréquemment utilisés comme détergents dans de nombreux processus industriels et dans la production de textiles naturels et synthétiques. Déversés dans les eaux usées, ils se décomposent rapidement pour laisser place au nonylphénol, un sous-produit très toxique.
Les nonylphénols sont théoriquement biodégradables mais toxiques, et relativement persistants. En effet, ils ne sont totalement dégradés qu’après plusieurs semaines, voir plus selon la température, l’acidité, la luminosité et le milieu dans lequel ils se trouvent ce qui permet la contamination de l’environnement et de certains organismes.
Pour le moment aucun constat n’a été fait en ce qui concerne l’être humain mais ces produits chimiques sont déjà impliquées dans la « féminisation » constatée chez de nombreux poissons mâles en Europe, ainsi que dans les perturbations du développement sexuel de certains mammifères.
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