Ah Paris, ses accordéons, ses croissants au beurre, ses femmes qui-veulent-toutes-coucher-avec-moi-ce-soir, sa vue imprenable sur la tour Eiffel, son histoire et son architecture hors du commun…. Ville magique, ville de l’amour et des lumières, ville de milliardaires.
Si les clichés sont souvent fondés, il sont parfois quelque peu exagérés. Sans remettre en question tous les lieux communs au sujet de la capitale française, le blog luxe se doit de mettre un bémol au dernier énoncé.
Jusqu’à présent, le loft avec terrasse sur les quais de Seine ou l’hôtel particulier du 16eme arrondissement semblaient être des accessoires obligatoires dans la panoplie du milliardaire. Et bien non, bien au contraire. Quelques richissimes compatriotes sont partis voir si l’herbe était plus verte ( ou la neige plus blanche) ailleurs. D’autres hésitent encore à les remplacer.
Charles-Marie Jottras, président du groupe Daniel Feau, le leader français de l’immobilier de prestige, affirme détenir un stock d’un montant 5 milliards d’euros, contre 3,2 milliards d’euros en 2012. Thibault de St Vincent, directeur général du groupe Barnes qui officie sur le même marché, propose cette année 3 fois plus de biens de plus de 2 millions d’euros qu’en 2012. Certains propriétaires en exil, et qui n’arrivent pas à vendre pour l’instant, feraient même poser des scellés sur les portes de leur logement pour certifier qu’ils ne dépendent plus du fisc français.
Car Paris, c’est également le temple du modèle social à la française, sacralisé par la proposition de loi de 75% d’imposition sur les revenus annuels supérieurs à 1 million d’euros, actuellement bloquée par le conseil constitutionnel. Pour les acheteurs d’ici et d’ailleurs, la France représente désormais un enfer fiscal avant d’être le paradis de l’élégance et du raffinement.
La clientèle ouest européenne est donc progressivement remplacée par de nouveaux acquéreurs en provenance de Russie, du Brésil et du Liban, et surtout du Qatar et du Moyen Orient pour les biens d’exceptions. Car l’offre si est certes plus forte, les prix ne peuvent suffisamment baisser pour que le commun des mortels puisse, lui aussi, accéder à une telle propriété. Même en économisant le beurre des croissants pour le mettre dans ses épinards.
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