Un petit nouveau vient de retrouver sa place dans la cour des grands hôtels parisiens, parmi les palaces d’aujourd’hui et de demain. Le prince de Galles a donc réouvert des portes. Ne pensez pas à Charles ou à William, mais plutôt à la génération d’avant. Le Prince de Galles est situé juste à côté du Georges V, sur l’avenue éponyme. Un cours de géographie et d’histoire réunis dans un même boulevard, pour un grand hôtel qui, après de longs travaux, a remis à jour tous ses standards.
Le Prince de Galle en nouvelle version, c’est donc:
– 159 Chambres, 44 suites, un duplex de 169 m2 au 8ème et 9ème étage, avec une terrasse de 90 m2
– De nouveaux équipements tels que des espaces de bien être ou de fitness
– 230 employés au service de la clientèle
– 600 à 16 000 euros la nuitée
Des critères qui doivent désormais être remplis afin de répondre aux exigences de plus en plus élevées de la clientèle des grands hôtels de Paris. Une clientèle internationale, provenant des Etats Unis ou des pays émergents, telle sera le profil des occupants du Prince de Galle. Qui, au passage, a également délaissé une grande partie de son flegme britannique: son propriétaire n’est autre que la famille saoudienne Mussalam tandis son exploitant est la société américaine Starwood Hôtels et Resorts.
Le Bottin mondain des grands Hôtels Parisiens n’est donc plus vraiment 100% européen.
Selon le cabinet MKG, tous ces grands palaces sont de véritables locomotives pour l’ensemble des hotêls parisiens. Le prince de Galle le sait et ne fait pas exception. Il va d’ailleurs pouvoir profiter dès son ouverture de la clientèle du Ritz et du Crillon, qui ferment à leur tour pour rénovation.
Paris, ville musée? Plus que jamais. Une ville en deux temps, abritant des palaces et une clientèle hors norme qui se démarque clairement du reste de ses habitants.