Vacheron Constantin à la pointe (des pieds)

A l’heure ou Benjamin Millepied s’acoquine avec Van Cleef et Arpel dans le cadre du spectacle Reflection, qui était présenté au théâtre du Chatelet du 23 au 25 mai derniers, Vacheron Constantin cherche à son tour à entrer dans la danse. A l’occasion des 300 ans de l’école de danse de l’opéra de Paris, le célèbre horloger a donc décidé d’inviter les petits rats à rentrer dans son monde, voire dans son moule. Il propose ainsi des nouvelles créations imaginées autour de 3 oeuvres d’Edgar Degas:

« La salle de Ballet de l’Opéra »

« La répétition de ballet »

 » Deux danseuses sur scène »

Chacun de ces tableaux seront donc représentés dans le cadran de montres Vacheron Constantin d’un diamètre de 40 mm. Une idée qui pourrait, au premier abord, donner un côté un petit peu surfait d’une montre destinée à des touristes passagers et vendue à la boutique de souvenirs du musée du Quai d’Orsay. Il n’en est rien, en fait.

Car Vacheron Constantin s’est certes inspiré des dessins d’Edgar Degas. Il vient ensuite les sublimer par un boitier en or blanc de 18 carats, au fond transparent officier, recouvert par une glace saphir. La technique d’émaillage grisaille Grand Feu met en lumière chacun des traits des oeuvres d’Edgar Degas. La technique est également au rendez vous, avec un calibre 2460 SC manufacturé par Vacheron Constantin. Les montres sont certifiées poinçon de Genève.

Vacheron Constantin a donc réalisé des figures imposées. Une collection originale certes, mais je doute de l’idée de porter un tableau d’Edgar Degas  au poignet. Peut de s’en lasser? Sûrement? Peur que, malgré le savoir faire et la qualité du travail engagé, ces nouvelles créations ne puissent réellement refléter l’émotion d’une toile d’Edgar Degas de plusieurs centimètres carrés exposée au musée d’Orsay.

 

 

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