Comme un peu partout à travers le monde, ce n’est pas parce que quelque chose est interdit qu’il n’est pas impossible de se le procurer. En tout cas, c’est le cas de dirigeant de la Corée du Nord.
En effet, Kim Jong-Un aime le luxe et l’on pourrait penser qu’il serait difficile pour lui de se procurer tous les objets qu’il serait susceptible de convoiter car l’ONU fait barrière. À savoir que les sanctions de l’ONU interdisent d’importer dans le pays des objets de luxe comme les yachts, les voitures de sport ou simplement des voitures de classe business, mais également des bijoux comportant des pierres précieuses. Mais heureusement, Kim Jong-Un possède des amis dans le gouvernement du pays du milieu, son voisin.
Grâce à la Chine, le dirigeant nord-coréen a pu se faire livrer comme par magie, par exemple, un somptueux yatch de 29 mètres construit par la compagnie britannique Princess Yachts International. Ce dernier affichant une étiquette de prix de 7 millions de dollars.
Et ce n’est pas tout puisque Kim Jong-Un, qui possède la seule et unique station de ski du pays, a également pu acquérir un téléphérique pour son petit coin de sport d’hiver. La Chine quant à elle s’était justifiée en précisant que « le ski (était) un sport populaire et que les équipements de ski n'(étaient) pas inclus à la liste des produits de luxe ».
Île personnelle, ordinateur portable Apple, jet privé, s’il ne fallait en citer que quelques uns des gadgets du dirigeant, on peut dire que Kim Jong-Un n’est pas trop ennuyé par l’ONU et ses restrictions. Le problème était d’après Hideshi Takesada, expert concernant les affaires coréennes : « Il est totalement impossible de contrôler la nature des échanges commerciaux entre la Chine et la Corée du Nord ».